Centre aquatique "le choix de la raison"
Chacun s’accorde à reconnaître que la piscine de Cognac est un équipement vieillissant qui ne correspond plus aux attentes de nos concitoyens.
Chacun reconnait que le site classé du Parc François 1er, son cadre de verdure idyllique, est l’endroit idéal pour abriter un équipement de cette nature.
Je rappelle que l’étude de faisabilité du projet remonte à mars 2003. C’est en janvier 2006 que le Conseil de Communauté valide l’Avant Projet Définitif (APD) de création d’un centre aquatique sur le site actuel du Parc François 1er. Les études se poursuivent jusqu’au stade du montage du dossier de consultation des entreprise (DCE), mais pour différentes raisons le projet est mis en attente.
Après les élections, en juillet 2008, un rapport, daté de février 2008, est présenté en conseil de communauté par lequel la chambre régionale des comptes fait part de réserves sur les possibilités pour la Communauté de Communes de supporter financièrement la réalisation et le fonctionnement du centre aquatique projeté dont le montant total s’établissait autour 13 M€ HT.
En mars 2009, Il est admis que l’ampleur de la construction envisagée dépasse les capacités financières de la Communauté de Communes. Le projet doit être redimensionné. Il est décidé de résilier le contrat de maîtrise d’œuvre ainsi que son indemnisation. Un nouveau coût prévisionnel des travaux est arrêté à 9,7 M€ H.T.
Depuis, sans débat ni consultation de nos concitoyens sur la remise en cause du site actuel, un pseudo Comité de pilotage est désigné, mais ni la commission des sports de la Communauté De Communes, ni celle de la ville de Cognac n’ont eu à connaître de l’évolution du projet.
Une chose est certaine, ce qui semblait encore possible en 2009 doit être remis en cause. Un projet redimensionné sur le site actuel doit permettre de répondre, dans l’immédiat, aux attentes de nos concitoyens sans pour autant mettre en difficulté les finances intercommunales et nous contraindre, une nouvelle fois, à augmenter la pression fiscale sur les entreprises et les contribuables de notre territoire.
Chacun doit comprendre que nous sommes, désormais, dans une crise profonde dont les perspectives incertaines doivent nous interdire tout projet pharaonique d’un autre temps.