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Noël BELLIOT - COGNAC

Service minimum "Nos enfants pris en otage"

10 Mars 2009 , Rédigé par BELLIOT NOEL Publié dans #Coup de gueule

enfantsService d’accueil des enfants en cas de grève

 

La Loi du 20 août 2008 institue un droit d’accueil  pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire,  notamment en cas de grève.

Le Maire de Cognac  refusait jusqu’à présent « par idéologie politique » de respecter la Loi considérant que mettre en place un service d’accueil  bafouait le droit de grève.

Le Tribunal Administratif lui a rappelé récemment ses obligations en sa qualité de 1er magistrat de la ville garant de l’application de la Loi.

C’est dans ces conditions, que le Maire de Cognac a adressé  le 25 février 2009, à l’inspection académique, une liste de 21 noms (autant de personnes susceptibles d’assurer ce service d’accueil) reconnaissant, ainsi, que la ville avait bien les moyens de mettre en œuvre ce dispositif.

Cette liste est uniquement constituée par les élus d’opposition, ainsi que par des personnes présentes sur la liste « Cognac de toutes nos forces » lors des dernières élections municipales (voir liste ci-dessous).

Par dérision,  le maire a décidé de réquisitionner son opposition pour assurer le service minimum d’accueil des enfants. Par respect et solidarité pour les familles, nous avons décidé de nous rendre disponibles et d’accepter cette responsabilité lors de la journée de grève du 19 mars 2009.

Cette décision repose sur trois principes de démocratie :

Le respect des Lois. En démocratie  les citoyens, et plus encore les élus, sont obligés de les respecter. Sinon, on serait dans une situation proche de l’anarchie.

Le respect du droit de grève. Il n’est évidemment pas question de remplacer l’enseignant dans ses fonctions lequel conserve, par ailleurs, la plénitude de son droit de faire grève.

Le respect de la liberté du travail des parents. Tous les citoyens ont droit au respect de leur liberté de travailler, surtout en période de difficultés économiques, où les parents ne peuvent supporter un paiement supplémentaire de droit de garde des enfants.

Ainsi, nous affirmons, tous ensemble, notre volonté d’assumer la mission qui nous est confiée, non seulement le 19 mars 2009, mais également à l’avenir, lors de prochains jours de grèves.

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